Brooklyn Follies

Brooklyn Follies

« Brooklyn Follies » est un roman de Paul Auster (1947-…) publié en 2005. « Brooklyn Follies » raconte l’histoire de Nathan Glass, résident du district de Brooklyn à New-York.

À soixante ans, Nathan, qui travaille à Manhattan depuis trente ans, retourne vivre à Brooklyn après son divorce. En rémission suite à un cancer du poumon, il cherche un « endroit calme pour mourir ». Il apprécie chaque jour un peu plus Brooklyn, et décide d’écrire un livre sur sa vie. Mais un jour, il retrouve son neveu Tom Wood, perdu de vue depuis longtemps, qui a trente ans. Il reprend vite une place importante dans le cœur de son oncle. Ensemble, ils vont poursuivre leur histoire, partager leurs émotions et envies, ainsi que le rêve d’une vie meilleure à l’hôtel Existence…

« Brooklyn Follies » reprend tous les thèmes chers à Paul Auster. La ville de New-York, en particulier Brooklyn où vit l’écrivain, est omniprésente au point d’être un personnage à part entière. « Brooklyn Follies », dont l’action se déroule en l’an 2000, est un hommage à New-York à l’aube des attentats du 11 septembre 2001. Par ailleurs, Paul Auster développe une nouvelle fois dans « Brooklyn Follies » des thèmes comme les concours de circonstances, la famille, la disparition des proches, le délitement financier, ou encore le monde des livres (représenté par une librairie spécialisée que Nathan aura à cœur de sauver de la faillite). Cependant, « Brooklyn Follies » propose une histoire plus intimiste que les précédents opus d’Auster.

Publié initialement au Danemark en mai 2005, « Brooklyn Follies » paraît en version française dès le mois de septembre, et aussi en version serbe, avant même de sortir aux États-Unis en décembre. Paul Auster, dans les années suivantes, a reçu plusieurs distinctions pour l’ensemble de son œuvre. L’hôtel Existence présent dans « Brooklyn Follies » inspire les musiciens : Powderfinger, groupe australien, sort en 2007 un album intitulé « Jours de rêve à l’Hôtel Existence », et le pianiste espagnol Inaki Sandoval écrit un an plus tard une chanson intitulée « L’Hôtel Existence ».