« Ali Baba et les Quarante Voleurs » est une histoire d’origine persane. On présente souvent le conte comme faisant partie intégrante des « Mille et Une Nuits », bien qu’« Ali Baba et les Quarante Voleurs » n’ait jamais été présent dans les manuscrits initiaux de ces contes, mais bien à leurs côtés.

« Ali Baba et les Quarante Voleurs » est centré sur son personnage éponyme, Ali Baba. Ce bûcheron, parti un jour couper du bois, entend un jour le chef d’une bande de quarante voleurs prononcer une formule qui permet d’ouvrir une porte dans la roche : « Sésame, ouvre-toi ! », puis pour la refermer : « Sésame, ferme-toi ! » Après le départ des bandits, Ali Baba entre dans la grotte, prononce la formule, et s’empare de certains trésors de la grotte. Il révèle le secret à son frère Cassim. Celui-ci va à la grotte, mais oublie la formule qui lui permettrait d’en sortir. Les bandits l’y surprennent, le tuent et le découpent en morceaux. Quand ils reviennent ultérieurement dans la grotte, ils n’y trouvent plus le cadavre ; ils savent donc que quelqu’un d’autre connaît leur secret. C’est qu’Ali Baba est déjà venu rechercher son frère, inquiet de ne pas le voir revenir, et l’a enterré. Le conflit entre Ali Baba et les quarante voleurs est ouvert, sans que celui-ci ne s’en rende vraiment compte…

« Ali Baba et les Quarante Voleurs », datant au plus tôt du Moyen-Âge, fut seulement traduit en français en 1701, compris dans les contes des « Mille et Une Nuits ». Cette traduction a permis sa large diffusion en Occident. Depuis, on ne compte plus les rééditions du conte. Il a connu certaines adaptations au cinéma ; la plus célèbre est probablement « Ali Baba et les Quarante Voleurs » de Jacques Becker, avec Fernandel dans le rôle principal, sortie en 1954. Plus récemment, Pierre Aknine a réalisé un téléfilm « Ali Baba et les Quarante Voleurs » en 2007, avec pour protagoniste Gérard Jugnot.

« Ali Baba et les Quarante Voleurs » demeure l’un des contes les plus célèbres. La formule « Sésame, ouvre-toi » est évocatrice pour tout un chacun ; l’expression « caverne d’Ali Baba » est monnaie courante.