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« Alcools » est un recueil de poèmes de Guillaume Apollinaire (1880-1918) paru en 1913. Les différents poèmes furent rédigés pendant seize ans. Il décida de les rassembler au sein du recueil « Alcools » en 1913, après avoir assisté à une lecture de « La prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France » par son auteur, Blaise Cendrars.
« Alcools » présente une poésie expérimentale. Apollinaire y explore de nombreux aspects de son art, tant dans les formes poétiques que dans les thèmes abordés. Le recueil montre un poète déchiré par ses ruptures amoureuses, déchirement perceptible dans de célèbres pièces telles que « La Chanson du mal-aimé ». Un autre thème central est fait d’alcools, qui reviennent fréquemment, tantôt par des expériences d’ivresse, tantôt par des images poétiques.
Avec « Alcools », Apollinaire modifie la perception poétique classique du temps et de l’espace ; ainsi, il abolit la temporalité interne du poème, mise en place depuis Ronsard, et mêle passé, présent et futur en un même univers de vin et d’ivresse. S’inspirant de Cendrars, il supprime la ponctuation, créant dans certains vers des ambiguïtés qui en enrichissent grandement la lecture.
« Alcools » est l’une des œuvres majeures d’Apollinaire. Le recueil annonce la quête de jeu avec la tradition et de renouvellement formel de la poésie de son auteur. Mais surtout, « Alcools » est un jalon important vers la modernité et le surréalisme.
Divers poèmes extraits d’« Alcools » ont été adaptés en chanson. Le principal adaptateur de poèmes du recueil est sans doute Léo Ferré, qui a composé et chanté une quinzaine de pièces d’« Alcools », notamment « Le Pont Mirabeau » et « La Chanson du mal-aimé ».