Amin Maalouf (arabe : أمين معلوف [amīn maʿlūf]) est un écrivain franco-libanais né le 25 février 1949 près de Beyrouth.
Deuxième enfant d'une famille qui en compta quatre, il est issu d'une famille originaire du village de la montagne du Liban du nom de l'EL Ain Kabou. Il épouse Andrée, une institutrice pour enfants sourds, avec laquelle il a trois enfants : Ruchdi, Tarek et Ziad.
Ses parents étaient originaire d'un village du Mont Liban du nom de EL Ain Kabou. Ils s'étaient mariés au Caire en 1945, où Odette, sa mère, était née d'un père chrétien maronite, émigré en Egypte, et d'une mère née en Turquie. Le père d'Amin, Ruchdi, était de la communauté catholique grecque Melkite. Un de ses ancêtres était un prêtre dont le fils s'est converti pour devenir un pasteur presbytérien.
Le fils du pasteur (le père de Maalouf) était un \"rationaliste, anticlérical, probablement un franc-maçon, qui a refusé de baptiser ses enfants\". Tandis que la branche protestante de la famille a envoyé ses enfants aux écoles britanniques ou américaines. La mère de Maalouf était une catholique dévouée qui a insisté pour l'envoyer à l'école française des jésuites. Il a étudié la sociologie à l'université française de Beyrouth. Rédacteur au quotidien en arabe An Nahar, il couvre notamment la prise de Saïgon. Voyant les atrocités de la Guerre du Liban il s'exile à Paris en 1976 où il devient rédacteur en chef de Jeune Afrique. Il se consacre désormais entièrement à l'écriture.
Les romans de Amin Maalouf sont marqués par ses expériences de la guerre civile et de l'immigration. Ils sont caractérisés (entre autre) par des voyageurs ambulants entre les terres, les langues, et les religions.