Alphonse de Lamartine

Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine est né le 21 octobre 1790 à Mâcon.

Il passe son enfance dans la campagne de Milly, dans les environs de Blois. Ses vingt premières années se déroulent donc dans un environnement de nature. Alphonse vit avec ses sœurs, sa mère, et il est influencé par son tuteur l'abbé Soury. Ce dernier va lui transmettre une véritable ferveur religieuse, amplifiée par la suite au collège de Vendôme.

A cette époque, Lamartine lit Virgile, Horace, mais aussi Chateaubriand.
A la fin de ses études, Alphonse opte pour une existence de « gentleman campagnard », ce qu'il vit de 1801 à 1811. Il est alors très remonté contre Napoléon Ier, « l'usurpateur ».
Lamartine écrit de la poésie chrétienne.

En 1811 et 1812, il voyage en Italie et tombe amoureux d'une Napolitaine, ce qui lui inspirera Adieu à Graziella en 1819.

Par la suite, Alphonse devient garde du corps de Louis XVIII, mais démissionne suite à Waterloo et rentre à Milly. A cette époque, il perd des sommes d'argent considérables au jeu, lors de fréquentes escapades à Marseille.

En 1816, il fait la rencontre de Julie Charles à Aix-les-Bains. Mais cette dernière est mariée et touchée par la tuberculose. Leur amour restera donc platonique. Elle décède en 1818, ce qui bouleverse le poète.

Deux ans plus tard, cette perte lui inspire le recueil Les méditations. Cela lui vaut une renommée importante et soudaine.

Il épouse alors Mar-Ann Birch et travaille à Naples, en tant qu'attaché d'ambassade. Tous deux voyagent à travers l'Europe, de l'Italie à l'Angleterre, mais aussi à Paris.

Lamartine publie successivement Les nouvelles méditations, La mort de Socrate, Le dernier chant du pèlerinage d'Harold.

En 1825, Lamartine est muté à Florence, où il devient secrétaire d'ambassade. Il échoue toutefois à sa candidature pour un poste de ministre de France.

L'écrivain obtient un congé et écrit, retiré en province, Les Harmonies Poétiques et Religieuses.
Lamartine soutient alors la Monarchie de Juillet.

En 1832, il voyage en Orient, où il visite notamment la Grèce et le Liban.
Mais sa fille décède, ce qui brise ses aspirations religieuses et le pousse à écrire Gethsémani.

En 1833, il est élu député.

En 1838, Lamartine témoigne en faveur de Sébastien-Benoît Peytel, un ancien actionnaire du journal Le Voleur. Ce dernier est accusé de meurtre. Lamartine se joint en fait à Balzac et Gavarni dans sa démarche, mais en vain: Peytel sera guillotiné le 28 octobre 1839.

En 1839 paraît Recueillements poétiques. Jusqu'en 1851, Lamartine est député, un rôle qu'il prend très à coeur. Petit à petit, ses convictions évoluent vers la gauche, à tel point qu'il devient un chef de file pour les révolutionnaires de 1848.

En 1852 est publié Graziella.

A la même époque, il publie Le Voyage en Orient, Jocelyn, et La chute d'un Ange.

Lamartine meurt le 28 février 1869 à Paris, d'une crise d'apoplexie.
Il était alors hébergé chez un ami, en raison de sa propre ruine.

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