Jérôme David Salinger

Jérôme David Salinger naît à New-York en 1919 et grandit dans le quartier de l'Upper West Side, sur Park Avenue. Son père est un gros importateur de fromage kasher et sa mère est d'origine irlando-écossaise.

Elève d'une grande académie militaire (Valley Forge Military Academy, de 1934 à 1936), il passe quelques mois en Europe puis rentre à New-York où il fréquente trois collèges avant d'entrer dans l'armée en 1942; il participe au débarquement américain à Utah Beach et garde de profondes séquelles des images de guerre et des camps imprimées dans son esprit. Il quitte l'armée en 1946. Sa vie ne se consacre désormais plus qu'à l'écriture et à quelques mariages ratés.

C'est en 1951 qu'il publie son premier roman "The catcher in the rye" (L'Attrape-coeurs), qui connaît immédiatement un succès mondial. Auparavant, JD Salinger s'essaie déjà à la publication avec une nouvelle intitulée "The Young Folks" (éditée par The Story Magazine en 1940) et "A perfect day for banana-fish" (Un jour rêvé pour le poisson-banane) publié en 1949 dans The New Yorker.

On lui doit également "Nine stories" (1953), "Franny and Zooey" (Franny et Zooey, 1961), ainsi que "Raise high the roof beam, Carpenter" (Dressez haut la poutre charpentiers, 1963) et "Seymour: an introduction" (Seymour: une introduction, 1963), et une série de textes moins connus publiés dans des journaux et des magazines. En juin 1965 paraît dans The New Yorker le dernier texte qu'on lui connaisse, "Hapworth 16,1924".

Vivant en reclus à Cornish, dans le New Hampshire, Salinger refuse tout contact avec son public, ordonne que l'on détruise toute correspondance et interdit toute publication de photographies ou de documents personnels. Salinger s'entoure de mystère et peu de gens ont de contacts avec lui. Sa fille Margaret a cependant publié un essai biographie "L'attrape-rêves", dans lequel elle raconte son enfance avec ce père si mystérieux et la personnalité de celui-ci. La rumeur affirme que Salinger écrit toujours (certains lui prêtent divers pseudonymes) mais que ses textes ne sont aujourd'hui lisibles que par lui-seul qui écrit pour son unique plaisir.