Hervé Bazin est né à Angers en 1911 dans une famille bourgeoise, traditionaliste et profondément catholique.  

Dans une famille de ce type, ou l’on suit la route toute tracée, ou l’on se révolte. Il se révoltera donc, et fort. L’éducation qu’il aura reçue tout au long de son enfance et de son adolescence, ses déplorables rapports avec sa mère, ne pourront que l’y pousser.

Après de vagues études de droit et avoir été inscrit de force à Saint-Cyr, il fera une fugue vers Paris avec la voiture familiale. Un terrible accident va l’obliger à faire un long séjour à l’hôpital.

A sa sortie, il fera un peu de tout pour vivre et cela pendant plus de douze années avant de se tourner vers l’écriture.

Il tentera d’abord sa chance en poésie mais, en 1948, il publie « Vipère au poing ». En même temps que le scandale, ce livre lui apportera la notoriété. Bien d’autres suivront et, dans certains d’entre eux, nous retrouverons même Folcoche devenue belle-mère, puis grand-mère.

En 1960 il devient membre de l’académie Goncourt, puis président en 1973.

De révolté contre sa famille, il deviendra le peintre des mœurs d’une époque tout en s’engageant dans différents mouvements en faveur des opprimés.

Hervé Bazin meurt à Angers en 1996.