Henry de Montherland

Henry de Montherlant naît à Paris le 30 avril 1895 et descend d’une famille noble d’origine de Catalogne. Il fait ses études à Jeanson-de-Sailly puis au collège de Sainte-Croix à Neuilly.



Il est incorporé en 1916 et sera blessé et décoré de la Croix de guerre et de la Médaille du combattant volontaire. Après la guerre, il publie une série de romans glorifiant la virilité et la fraternité : « Les bestiaires » et « Les olympiques » suivis de quelques livres où il nous révèle sa misogynie comme dans la suite des « Jeunes filles »



A partir de 1940, Montherlant va surtout écrire pour le théâtre, avec « La Reine morte », « Le Maître de Santiago », « Port-Royal », « Don Juan » ou des essais comme « L’équinoxe de septembre », « Le solstice de juin », « Textes sous une occupation » ainsi que ses « Carnets » de 1940 à 1944.



Il lui sera reproché un manque d’engagement durant cette même occupation. Après la guerre, il retourne vers le roman et publie des oeuvres telles que « Les garçons » et « Le chaos et la nuit »



Montherlant est un écrivain toujours à la recherche de la perfection dans l’écriture comme une Yourcenar, Barrès, Mauriac et quelques autres avant lui. Mauriac lui reprochera surtout un côté libertaire et hédoniste en privé par rapport aux idées qu’il défendait dans ses pièces.



En 1960 il entre à l’Académie française sans avoir beaucoup lutté pour gagner ce fauteuil. Mais sa santé décline et il devient partiellement aveugle. Il se suicide en 1972 soit à l’âge de 72 ans.