Henri-Marie Stendhal

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Stendhal, Henri-Marie Beyle de son vrai nom, naquit à Grenoble en 1783. De son enfance solitaire et studieuse, il gardera le souvenir d’une tyrannie exercée par son père et son précepteur. Son enfance est également marquée par quelques affections : en effet, il aimait beaucoup sa mère qui mourut lorsqu’il avait 7 ans et il avait également beaucoup d’affection pour son grand-père qui l’initia à l’esprit de liberté.


En 1800, il s’engage dans l’armée et vit les campagnes napoléoniennes. A la chute de l’empereur en 1814, il décide de se retirer en Italie, adopte le nom de Stendhal et commence à écrire sur la peinture italienne, les compositeurs Haydn et Mozart ainsi que sur ses voyages en Italie. C’est à Milan qu’il va rencontrer la femme qui comptera le plus dans sa vie : Métilde Dembrowska.
Mais dès 1821, sa position en Italie devient plus difficile et c’est pourquoi il décide de retourner à Paris. C’est là qu’il écrira sans doute ses deux plus grandes œuvres : Le Rouge et le Noir (qui fut publié en 1830) et La Chartreuse de Parme qu’il écrivit en 52 jours ! Après la Révolution de 1830 (les Trois Glorieuses), Stendhal est nommé consul à Civitavecchia, en Italie. Pour se délasser, il fait quelques voyages et c’est lors d’un de ceux-ci qu’il trouva la mort, à la suite d’une attaque d’apoplexie, en 1842.
La vie de Stendhal fut surtout marquée par des renversements de gouvernements, des révolutions. Il vécut à l’âge de 6 ans la Révolution française et plus tard, assista également à bien d’autres événements politiques tels que la montée au pouvoir de Napoléon, la chute de cet empereur, la Restauration, les Trois Glorieuses (1830),…etc. Suite à tous ces évènements politiques, il n’est pas étonnant que Stendhal ait eu un certain dégoût pour la société qui l’entourait et c’est pourquoi, à travers Le Rouge et le Noir, il tente de dresser un portrait de la société française pendant les derniers jours de la Restauration. De la noblesse provinciale à l’aristocratie parisienne en passant par l’Eglise Catholique, Stendhal nous montre véritablement une société au bord du gouffre.