Eric-Emmanuel Schmitt

Eric-Emmanuel Schmitt est né le 28 mars 1960 à Sainte-Foy-Lès-Lyon. Il grandit en Savoie, au sein d’une famille alsacienne très dynamique : « Mon père était boxeur, ma mère championne de France du 80 mètres. J’étais paresseux comme une couleuvre. Un loukoum sur un canapé » (cf. article de Michèle Stouvenot, Journal du Dimanche, 1998).

Normalien, agrégé de philosophie et docteur (il fit une thèse sur Diderot qu’il publia en 1997 sous le titre Diderot ou la philosophie de la séduction), Eric-Emmanuel Schmitt se fait d’abord connaître au théâtre. La Nuit de Valognes, « une variation moderne de Don Juan » (source : site officiel d’Eric-Emmanuel Schmitt) le fait connaître en France en 1991. Le Visiteur triomphe en 1993 et la pièce est traduite et jouée dans le monde entier. Dès ce moment, il quitte son poste de maître de conférence à l’université de Savoie pour se consacrer entièrement à l’écriture (même source). Deux autres pièces suivent : Golden Joe (1995) et Variations énigmatiques (1996), jouée à Paris par Alain Delon et Francis Huster. Cette pièce a ensuite été montée dans les plus grandes capitales du monde. Le Libertin fut créé à Paris en 1997. Quelques mois plus tard, naquit un monologue sur le boudhisme, Milarepa ; ce texte donna l’idée à Schmitt d’entamer un cycle de récits sur les religions qui devint plus tard Le Cycle de l’Invisible (même source). Il s’agit de récits qui seront ensuite repris au théâtre : Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran (crée en 1999) en est le second opus qui traite du soufisme, puis vient Oscar et la dame rose (mise en scène en 2003), qui a pour thème le christianisme, et enfin L’Enfant de Noé (2004), sur le judaïsme. Ce cycle a connu et connaît toujours un immense succès.

En 1998, Frédérick ou le Boulevard du crime, en 1999, Hôtel des deux mondes, en 2003, Petits Crimes conjugaux, en 2004, adaptation scénique du roman L’Evangile selon Pilate, puis La Nuit des oliviers, et en 2005, La Tectonique des sentiments. Eric-Emmanuel Schmitt ne cesse d’écrire, ne cesse d’enthousiasmer le public. Toutes ses œuvres sont des succès, et plusieurs pièces se jouent à guichets fermés dans le monde entier.



Parallèlement à cela, il se consacre au roman : en 1995, il publie La Secte des égoïstes, en 2000, L’Evangile selon Pilate, en 2001, La Part de l’autre, en 2002, Lorsque j’étais une œuvre d’art puis en 2005, Ma vie avec Mozart.



Passionné de musique, il a traduit en français Les Noces de Figaro de Mozart et achève la traduction de Don Giovanni.



Son talent a été maintes fois récompensé et ses œuvres jouées au théâtre ont été souvent primées. C’est incontestablement un formidable auteur qui remporte tous les suffrages !