Bernhard Schlink

Bernhard Schlink est né en 1944 à Bielefeld et a grandi à Heidelberg, dans une famille typiquement allemande et protestante. Son père était pasteur et professeur d’université.

Il enseignait la « théologie systématique et œcuménique ». Sous le IIIième Reich, il a été relevé de ses fonctions pour finalement retrouver sa chaire après la guerre. Sa mère, toujours vivante, est originaire de Suisse alémanique. C’était une étudiante de son père. Il a deux sœurs et un frère.

Il fait des études de droit à Berlin. Il enseignera à l’Université Yeshiva de New York, puis à Bonn et à Francfort. Il siège depuis treize ans en qualité de juge à la Cour constitutionnelle du land de Rhénanie-Westphalie et est professeur d’histoire du droit public.



Bernhard Schlink a toujours écrit aussi bien enfant qu’étudiant. Il écrivait des pièces de théâtre, des œuvres de fiction. Par exemple l’histoire d’un Anglais cherchant la route maritime vers l’Amérique du Nord ou bien les souvenirs d’un soldat de Napoléon.



Dans les années 80, il confectionne des bijoux et suis une formation de kiné en Californie mais réalise que ce qu’il veut faire vraiment, c’est écrire. Il commence par un polar puis en écrit un deuxième pour finir par une trilogie dont il vient d’achever le troisième volet. Il crée le personnage de Selb, un détective privé de plus de soixante-dix ans. « Le liseur » est son premier roman littéraire. Il fut vendu à des centaines de milliers d’exemplaires dans le monde.



Bernhard Schlink est professeur de droit à l’université Humboldt de Berlin, juge à la cour constitutionnelle du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, auteur d’un manuel sur les droits fondamentaux du citoyen, père de famille, amant, cycliste et amateur de vins. À 53 ans, « Le liseur » a propulsé d’un coup Bernhard Schlink sur le devant de la scène et il est probable qu’il a inscrit dans son roman une part importante de la matière de sa vie personnelle.



Bernhard Schlink a beaucoup vécu, vu beaucoup de choses, et utilise cette richesse dans ses livres. Le jeune homme qu’il était avait voulu étudier l’histoire et la sociologie, mais son père s’était opposé à des matières peu enclines à nourrir leur homme. Le fils décida donc de faire son droit, un choix qu’il trouve aujourd’hui très judicieux.






OEUVRES





ü « Le liseur » - Éditions Gallimard 1996 - 202 pages

ü « Amours en fuite » - Nouvelles (7) - Éditions Gallimard 2001 (2000 pour l’édition originale) - 312 pages.

ü « Brouillard sur Mannheim » avec Walter Popp - Gallimard 1997 (Série noire no 2479) - 347 pages - première aventure du détective Gerhard Selb.

ü « Un hiver à Mannheim » - Gallimard 2000 (Série noire no 2582) - 348 pages - seconde aventure du détective Selb.

ü « La fin de Selb » - Gallimard 2003 (Série noire no 2684) - 283 pages - troisième aventure de Selb.

ü « Le nœud gordien » - Gallimard 2001 (Série noire no 2623) - 290 pages