Alphonse Daudet

Alphonse Daudet est né à Nîmes le 13 mai 1840.

Il commence par fréquenter l'institution Canivet dans cette même ville.

De 1845 à 1847, il étudie chez les Frères des Ecoles Chrétiennes.

En 1849, toute la famille s'installe à Lyon. Dès l'année suivante (1850), Alphonse Daudet est scolarisé au lycée Ampère, où il effectue ses études secondaires.

En 1855, son père, qui gère un commerce en soieries, est soudainement ruiné, et Alphonse doit renoncer à passer son baccalauréat.

En 1859, il devient répétiteur au collège d'Alès. Cette expérience lui est pénible, et on retrouvera ses pensées à ce propos dans Le Petit Chose (1868), un roman autobiographique.

Il utilise le personnage de Daniel Eysette pour nous raconter sa propre existence, et insère aux éléments réels une part de fiction.

Alphonse mène une vie de bohême dans la capitale française.

En 1859, il publie Les Amoureuses, un recueil de vers.

En 1860, Daudet fait la rencontre du poète Frédéric Mistral. A cette époque, il fréquente les milieux littéraires, les salons en vue, et participe à plusieurs revues, dont Le Figaro, Paris-Journal...

En 1861, il rencontre Marie Rieu, avec qui il emménage. Puis il tombe malade et repart quelques temps dans le Midi.

La même année, il obtient un poste de secrétaire auprès du duc de Morny, qui n'est autre que le demi-frère de Napoléon III. Il laisse à Daudet beaucoup de temps libre, que ce dernier occupe à écrire des contes et des chroniques.

En 1865, il décède, ce qui marque un tournant dans la carrière littéraire d'Alphonse Daudet.

Dès lors, Daudet va se consacrer à l'écriture, toujours comme chroniqueur, certes, mais aussi en tant que romancier.

Il voyage en Provence et commence à écrire des textes qui formeront, en 1869, les Lettres de mon Moulin.

De 1862 à 1865, Daudet obtient un grand succès avec sa pièce de théâtre La Dernière Idole, qu'il a écrite avec Ernest Lépine, et qui est représentée au théâtre de l'Odéon.

Il décroche l'autorisation de la publier sous forme de feuilleton pendant l'été 1866, dans le journal L'évènement. Cela donne naissance aux Chroniques provençales.
En 1867, Daudet se marie avec Julia Allard.

En 1868 paraît son véritable premier roman. Le Petit Chose est une œuvre autobiographique, car il y évoque une grande partie de son passé de répétiteur au collège d'Alès (Nord de Nîmes).

De 1874 à 1883, il écrit des romans de mœurs : Fromont jeune et Risler aîné, Jack, Le Nabab, Les Rois en exil, Numa Roumestan, l'Immortel...
Mais Daudet est aussi dramaturge, puisqu'il a écrit 17 pièces. De même, il a imaginé de nombreux contes, ainsi que des nouvelles (La Mule du Pape, le Singe, Le Bon Dieu de Chemillé qui n'est ni pour ni contre...)

En 1872 paraît le désormais célèbre Tartarin de Tarascon.
En 1873, il publie un recueil de contes sur la guerre franco-prussienne, intitulé Les contes du lundi, qui soulignent une fois de plus son goût pour ce genre littéraire.

Jusqu'en 1895, Alphonse Daudet va subir les douleurs liées à une maladie incurable de la moelle épinière. Il continue quand même à écrire jusqu'à cette date.

Alphonse Daudet est mort le 16 décembre 1897 à Paris.
Son œuvre a été déclinée sous de multiples formes : scénarios, films, bande-dessinées, télévision, versions audio...

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