Candide
Commentaire de texte / Analyse sur Candide

Candide : Chapitre 5

Commentaire de texte / Analyse de Voltaire

Commentaire composé et analyse détaillée du chapitre 5 de Candide de Voltaire. Ce commentaire de texte sur le chapitre 5 de Candide a été rédigé par un professeur de français.
Dans le chapitre 5 de Candide (1759) , intitulé « Tempête, naufrage, tremblement de terre, et ce qui advint du Docteur Pangloss, de Candide et de l'anabaptiste Jacques », Voltaire, philosophe des Lumières, nous raconte ce qui arrive à la ville de Lisbonne en proie à un tremblement de terre des plus violents. Cette catastrophe est bien réelle, puisqu'en 1755, Lisbonne a été victime de l'un des tremblements de terre les plus destructeurs de son histoire, un évènement qui a bouleversé l'écrivain. Après le séisme, un tsunami et des incendies s'ensuivirent, des phénomènes repris dans le chapitre.

Ce chapitre est l'occasion pour le philosophe de critiquer une fois de plus le caractère vain et inutile de la pensée optimiste incarnée par Pangloss, tout en parodiant un récit traditionnel de tempête et de destructions.


Que puis-je trouver dans ce commentaire sur "Candide : Chapitre 5"

  1. Introduction
  2. Commentaire
    1. Un chapitre apocalyptique
      1. L'expression du chaos
      2. Les procédés stylistiques
    2. Une parodie pour la critique
      1. Un détournement des codes traditionnels
      2. Critique de l'optimisme
  3. Conclusion
A propos du commentaire
  • Pages
    6
  • Format
    .pdf
  • Style
    abordable et grand public
  • Rédacteur du commentaire
    Sophie Lecomte
  • Titre du livre commenté
    Candide : Chapitre 5
A propos du livre "Candide"

« Candide ou l’Optimisme », plus souvent désigné sous le titre court de « Candide », est un conte philosophique de François-Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), paru en 1759. Cette œuvre ironique est un récit de formation centré sur un héros nommé Candide.

Candide est un jeune garçon vivant au château du baron de Thunder-ten-tronckh en Westphalie. Son maître, Pangloss, est professeur de « métaphysico-théologo-cosmolonigologie », et enseigne que nous vivons dans le meilleur des mondes possibles. Suite à un baiser interdit avec Cunégonde, la fille du baron, Candide est chassé du château. C’est le début d’un long voyage initiatique, qui verra Candide traverser l’Europe et l’Amérique…

L’ironie de « Candide » paraît dès la couverture : l’ouvrage est prétendument « traduit de l’allemand de Mr. le docteur Ralph », avec les « additions qu’on a trouvées dans la poche de l’auteur ». Le nom du château où vit Candide, Thunder-ten-tronckh, est également une parodie des noms souvent longs de la noblesse ; les classes sociales de l’époque comptent parmi les principaux thèmes du conte. Mais « Candide » est surtout une prise de position de Voltaire par rapport à un débat philosophique qui animait l’époque sur le fatalisme et l’existence du mal.

Voltaire est farouchement opposé à la vision de Leibniz selon laquelle nous vivons dans le meilleur des mondes possibles. C’est d’ailleurs Leibniz qui est raillé à travers le personnage caricatural de Pangloss, qui continue à défendre la philosophie optimiste malgré toutes les épreuves endurées par Candide. D’ailleurs, le héros ponctue chaque épisode d’une réflexion à propos de l’optimisme de son maître. En outre, ce dernier trouvera, dans le récit, son opposé dans la figure de Martin, compagnon de voyage de Candide plutôt pessimiste.

« Candide » est réédité vingt fois du vivant de son auteur ; c’est l’un des plus grands succès littéraires français. L’ouvrage a par ailleurs été adapté à de nombreuses reprises, que ce soit au théâtre, au cinéma, à la télévision ou en bande dessinée. Ce conte philosophique est un grand classique de la littérature française, fréquemment étudié dans les écoles et les universités.