
Commentaire de texte / Analyse
Candide : Chapitre 1
Commentaire de texte / Analyse de Voltaire
L'étude du Chapitre I annonce la démarche de Voltaire tout au long de son œuvre. Il nous décrit ici, sous les apparences d'un conte et avec l'aide des éléments traditionnels d'un incipit, le milieu dans lequel évolue initialement son personnage principal. Mais déjà se dessinent l'ironie et la critique voltairienne qui seront amplifiées par la suite.
Nous retrouvons, dans ce passage, plusieurs éléments traditionnels de l'incipit, dont le rôle est avant tout d'exposer ce qui va suivre. Mais le chapitre relève aussi d'un conte à la double lecture à la fois ironique et critique, vitrine de toute une philosophie des Lumières qui sera développée dans l'œuvre.
Que puis-je trouver dans ce commentaire sur "Candide : Chapitre 1"
- Introduction
- Texte étudié
- Commentaire composé
- Les marques d'un incipit traditionnel
- L'ouverture d'un conte
- Présentation des personnages
- Un Eden sur terre mais coupé du monde
- Ironie et décalage
- L'ironie du passage
- La dimension satirique
- Critique de l'optimisme
- Conclusion
- Les marques d'un incipit traditionnel
A propos du commentaire
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Pages
7 -
Format
.pdf -
Style
abordable et grand public -
Rédacteur du commentaire
Sophie Lecomte -
Titre du livre commenté
Candide : Chapitre 1
A propos du livre "Candide"
« Candide ou l’Optimisme », plus souvent désigné sous le titre court de « Candide », est un conte philosophique de François-Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), paru en 1759. Cette œuvre ironique est un récit de formation centré sur un héros nommé Candide.
Candide est un jeune garçon vivant au château du baron de Thunder-ten-tronckh en Westphalie. Son maître, Pangloss, est professeur de « métaphysico-théologo-cosmolonigologie », et enseigne que nous vivons dans le meilleur des mondes possibles. Suite à un baiser interdit avec Cunégonde, la fille du baron, Candide est chassé du château. C’est le début d’un long voyage initiatique, qui verra Candide traverser l’Europe et l’Amérique…
L’ironie de « Candide » paraît dès la couverture : l’ouvrage est prétendument « traduit de l’allemand de Mr. le docteur Ralph », avec les « additions qu’on a trouvées dans la poche de l’auteur ». Le nom du château où vit Candide, Thunder-ten-tronckh, est également une parodie des noms souvent longs de la noblesse ; les classes sociales de l’époque comptent parmi les principaux thèmes du conte. Mais « Candide » est surtout une prise de position de Voltaire par rapport à un débat philosophique qui animait l’époque sur le fatalisme et l’existence du mal.
Voltaire est farouchement opposé à la vision de Leibniz selon laquelle nous vivons dans le meilleur des mondes possibles. C’est d’ailleurs Leibniz qui est raillé à travers le personnage caricatural de Pangloss, qui continue à défendre la philosophie optimiste malgré toutes les épreuves endurées par Candide. D’ailleurs, le héros ponctue chaque épisode d’une réflexion à propos de l’optimisme de son maître. En outre, ce dernier trouvera, dans le récit, son opposé dans la figure de Martin, compagnon de voyage de Candide plutôt pessimiste.
« Candide » est réédité vingt fois du vivant de son auteur ; c’est l’un des plus grands succès littéraires français. L’ouvrage a par ailleurs été adapté à de nombreuses reprises, que ce soit au théâtre, au cinéma, à la télévision ou en bande dessinée. Ce conte philosophique est un grand classique de la littérature française, fréquemment étudié dans les écoles et les universités.