Résumé du livre "La mort est mon métier"
(Robert Merle)
Découvrez "La Mort est mon Métier" de Robert Merle : Une Biographie Romancée de Rudolf Höss
Dans le sillage de la Seconde Guerre mondiale, Robert Merle nous plonge dans les profondeurs de l'horreur avec "La Mort est mon Métier", une biographie romancée de Rudolf Höss, le commandant du camp de concentration d'Auschwitz. Publié en 1952, ce roman pseudo-mémoires nous présente Rudolf Lang, un personnage fictif inspiré des mémoires de Höss et des entretiens avec le psychologue américain Gustave M. Gilbert.
Ce livre, qui a remporté le Prix Goncourt en 1949 pour son premier roman, "Week-end à Zuydcoote", est un ouvrage à contre-courant de son époque. Malgré l'abondance des témoignages sur les camps de la mort, Merle décide de raconter l'histoire de Höss de manière romancée, démodée à l'époque de sa sortie. Cependant, ce choix a permis au livre de rester un chef-d'œuvre de la littérature française d'après-guerre.
"La Mort est mon Métier" nous plonge dans la vie quotidienne de Rudolf Lang, un homme sans émotion ni action personnelle, dicté par un chef en qui il portait une confiance totale. Le livre nous montre comment Lang assume méthodiquement ses actes, jusqu'au moment où il se sent trahi par Himmler, qui s'est suicidé sans assumer sa responsabilité dans l'extermination des Juifs.
Ce roman est non seulement une analyse profonde de la psychologie d'un bourreau, mais également une réflexion sur les tabous et les mécanismes de l'horreur. "La Mort est mon Métier" reste une lecture incontournable pour comprendre les complexités de l'humanité face à la barbarie.
Lisez le résumé complet de "La Mort est mon Métier" pour une immersion profonde dans cette œuvre littéraire majeure.
A propos du résumé
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Pages
3 -
Format
.pdf -
Style
abordable et grand public -
Rédacteur du résumé
Gregory Jaucot -
Titre du livre résumé
La mort est mon métier
A propos du livre "La mort est mon métier"
La Mort est mon métier paraît pour la première fois en 1952. Il s'agit d'une biographie romancée de Rudolf Hoess, le commandant du camp de concentration d'Auschwitz durant la Deuxième Guerre mondiale. Robert Merle le renomme Rudolf Lang dans son ouvrage, ce qui était son nom d'emprunt après la mobilisation SS au sortir de la guerre. Le livre apparut comme quelque peu « démodé » à sa sortie, car on avait déjà beaucoup parlé, à l'époque, des camps de concentration. Merle l'avoue lui-même dans sa préface. Cependant, le livre connut un succès considérable, et reste, encore aujourd'hui, un des chefs-d'œuvre de la littérature française d'après-guerre.
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