Celui qui n'avait jamais vu la mer
Commentaire de texte / Analyse sur Celui qui n'avait jamais vu la mer

Celui qui n'avait jamais vu la mer : La marée montante

Commentaire de texte / Analyse de Jean-Marie Le Clézio

Commentaire composé sur La marée montante, extrait de Celui qui n'avait jamais vu la mer de Le Clezio. Cette analyse sur La marée montante de Celui qui n'avait jamais vu la mer (Le Clézio) a été rédigée par un professeur de français.


Que puis-je trouver dans ce commentaire sur "Celui qui n'avait jamais vu la mer : La marée montante"

  1. Une ample marée montante
    1. La mer
      1. « La mer était belle »
      2. Le mouvement des vagues
    2. La course de Daniel
      1. Récit et description mêlés
      2. La description
      3. Le récit
    3. La lumière
      1. Une couleur unique, le blanc
      2. La lumière et l'éclat
  2. Un moment hors du temps
    1. Un monde inébranlable
      1. Un monde brutal
      2. Un monde minéral
      3. Un monde rigide
    2. Un mouvement répétitif
      1. Structure du texte
      2. Répétitions
      3. L'espace infini
    1. L'éternité
      1. Une scène hors du temps
      2. Le temps du conte
      3. L'éternité
A propos du commentaire
  • Pages
    6
  • Format
    .pdf
  • Style
    abordable et grand public
  • Rédacteur du commentaire
    BacFrancais
  • Titre du livre commenté
    Celui qui n'avait jamais vu la mer : La marée montante
A propos du livre "Celui qui n'avait jamais vu la mer"

« Celui qui n’avait jamais vu la mer » est une nouvelle pour la jeunesse de J. M. G. Le Clézio (1940-…) publiée pour la première fois en 1978. « Celui qui n’avait jamais vu la mer » est compris, à l’origine, dans un recueil de nouvelles intitulé « Mondo et autres histoires ».

Le personnage principal de « Celui qui n’avait jamais vu la mer », Daniel, est un lecteur passionné des aventures de Sinbad, qu’il lit et relit sans cesse. Discret et peu bavard, il ne sort de son mutisme que pour parler de Sinbad et de la mer. Mais il est contraint de vivre sur terre, et les conversations autour de la mer, qui ne parlent que de tourisme, l’ennuient. Mais un jour, Daniel part contre toute attente, et ses camarades de classe, parmi lesquels figure le narrateur de « Celui qui n’avait jamais vu la mer », comme ses parents, sont bien en peine de se l’expliquer…

« Celui qui n’avait jamais vu la mer » s’inscrit dans un registre nouveau pour Le Clézio. L’auteur avait habitué le public à des romans radicaux tels que « Le Procès-verbal » en 1963, dans la lignée du Nouveau Roman. Avec des nouvelles telles que « Celui qui n’avait jamais vu la mer », Le Clézio rompt avec un formalisme austère et se laisse aller à des récits plus personnels, évoquant son goût pour le voyage et l’exotisme. Il ne délaisse pas pour autant le travail sur la langue qui le caractérise.

Le recueil « Mondo et autres histoires », où figure « Celui qui n’avait jamais vu la mer », est le premier ouvrage de Le Clézio à remporter un vrai succès public. Par après, la nouvelle, au fil des rééditions, est tantôt présentée en volume séparé, tantôt jointe à d’autres nouvelles que celles de « Mondo et autres histoires ». À l’instar de l’ensemble de son œuvre, « Celui qui n’avait jamais vu la mer » est traduit dans de nombreuses langues. Le Clézio reçoit en 2008 le prix Nobel de littérature pour l’ensemble de son œuvre.