Armance ou Quelques scènes d’un salon de Paris en 1827
Analyse du livre / Fiche de lecture sur Armance ou Quelques scènes d’un salon de Paris en 1827

Armance ou Quelques scènes d’un salon de Paris en 1827

Analyse du livre / Fiche de lecture de Henri-Marie Stendhal

Fiche de lecture d'Armance ou Quelques scènes d'un salon de Paris en 1827. Notre fiche de lecture sur Armance de Stendhal a été rédigée par un professeur de français et comprend : un résumé, une analyse des personnages principaux et une analyse des axes de lecture.


Que puis-je trouver dans cette analyse sur "Armance ou Quelques scènes d’un salon de Paris en 1827"

 

  1. Résumé d'Armance ou quelques scènes de la vie parisienne
  2. Présentation des personnages principaux
    1. Octave
    2. Armance
    3. La société mondaine
  3. Axes de lecture
    1. Le réalisme de Stendhal et la part romantique de l'œuvre
    2. Le « secret »

 

A propos de l'analyse
  • Pages
    6
  • Format
    .pdf
  • Style
    abordable et grand public
  • Rédacteur de l'analyse
    Laurence Binon
  • Titre du livre analysé
    Armance ou Quelques scènes d’un salon de Paris en 1827
A propos du livre "Armance ou Quelques scènes d’un salon de Paris en 1827"

« Armance ou quelques scènes d’un salon de Paris en 1827 », plus souvent intitulé « Armance », publié en 1827 sans nom d’auteur, est le premier roman d’Henri Beyle, dit Stendhal (1783-1842).

L’intrigue se situe à l’époque de la Restauration entre 1815 et 1830. Octave de Malivert, jeune noble, sort de l’École polytechnique à tout juste vingt ans. En raison de la mélancolie dont il est frappé et que les médecins ne parviennent pas à expliquer, sa mère l’engage à aller dans le salon de la marquise de Bonnivet. Il y rencontre sa cousine Armance de Zohiloff, qui l’intrigue. Progressivement, chacun va envahir l’esprit de l’autre. Mais la romance sera bien compliquée : Armance, pauvre orpheline, ne veut pas détruire l’honneur d’un aristocrate ; Octave, sujet à des accès de fureur, cache un lourd secret…

Dans l’avant-propos d’« Armance », Stendhal, qui a publié le roman sans nom d’auteur, se présente non pas comme l’auteur, mais comme le correcteur d’une œuvre qu’un écrivain féminin lui a confiée. Il présentera la chose de manière similaire dans « Les Chroniques italiennes » ou « La Chartreuse de Parme ». Ce procédé lui permet de se détacher des propos tenus dans le roman, notamment des opinions apparentes ou des critiques formulées à l’égard de personnes ou entités réelles.

Le héros d’« Armance », Octave, cache un lourd secret : celui de son impuissance. Toutefois, Stendhal ne l’exprime jamais clairement ; tout est de l’ordre de l’implicite, de petits indices laissés çà et là. Cependant, nous connaissons son secret grâce à une lettre de Stendhal à Mérimée, où il lui explique le problème d’Octave. C’est pourquoi Jean Bellemin-Noël, dans un ouvrage intitulé « L’auteur encombrant : Stendhal – Armance », cherche à interpréter l’ouvrage autrement que sous cet angle de l’impuissance ; il lui découvre ainsi une nouvelle richesse de sens.

« Armance » compte aujourd’hui parmi les œuvres mineures de Stendhal, de bien moindre importance que ses chefs-d’œuvre tels que « Le Rouge et le Noir ». Il n’empêche, le roman continue d’être réédité et apprécié. Ainsi, l’écrivain français André Gide considérait « Armance » comme le plus beau des romans de Stendhal.