Caligula
Commentaire de texte / Analyse sur Caligula

Caligula : Acte IV, scène 14 (Dénouement)

Commentaire de texte / Analyse de Albert Camus

Commentaire composé sur l'Acte IV, scène 14 de Caligula de Camus : Dénouement de la pièce. Notre analyse du dénouement de Caligula (acte IV, scène 14) a été rédigée par un professeur de français.

Que puis-je trouver dans ce commentaire sur "Caligula : Acte IV, scène 14 (Dénouement)"

  1. Dédoublement du personnage
    1. Personne qui se dédouble et qui s'adresse à son reflet
    2. Le reflet est le signe de son échec 
  2. Thèmes récurrents du monologue
    1. Thème de la culpabilité 
    2. Thème de la souffrance du personnage
    3. Incohérence du discours : thème de la folie
  3. Signification philosophique
A propos du commentaire
  • Pages
    2
  • Format
    .pdf
  • Style
    abordable et grand public
  • Rédacteur du commentaire
    BacFrancais
  • Titre du livre commenté
    Caligula : Acte IV, scène 14 (Dénouement)
A propos du livre "Caligula"

« Caligula » est une pièce de théâtre en quatre actes d’Albert Camus (1913-1960) publiée pour la première fois en 1944. Le texte fait par après l’objet de nombreuses retouches.

Drusilla, sœur et amante de l’empereur romain Caligula, est décédée depuis peu. Suite à cela, Caligula disparaît pendant plusieurs jours, et est recherché dans toute la ville de Rome. De retour au palais, Caligula explique à Hélicon, l’un de ses proches, qu’il n’est pas tant préoccupé par la perte de Drusilla, mais plutôt par un désir indomptable d’impossible. Il ne supporte plus le monde tel qu’il est ; il désire la lune, le bonheur, l’immortalité, ou n’importe quoi qui ne soit pas de ce monde. Le deuxième acte nous emmène trois ans plus tard, lorsque Caligula est devenu un tyran sanguinaire…

Camus a écrit « Caligula » suite à la lecture du livre IV de la « Vie des Douze Césars » de l’historien latin Suétone, consacré à l’empereur Caligula. Il construit sa pièce à partir de quelques faits historiques évoqués par Suétone : ainsi, Caligula a réellement fui Rome pendant quelques jours après la mort de Drusilla. Toutefois, Camus atténue la laideur et la froide cruauté du personnage, pourtant soulignées par Suétone, sans doute pour que le spectateur puisse adhérer à sa quête et à la pièce elle-même.

Avec le roman « L’Étranger » (1942) et l’essai « Le Mythe de Sisyphe » (1942), « Caligula » forme ce que Camus a appelé le « cycle de l’absurde ». Caligula, dans une absurde quête d’impossible, se révolte contre son destin en niant les hommes, voulant exercer pleinement sa liberté ; il comprendra seulement son erreur à la fin de la pièce. Les critiques voient parfois « Caligula » comme une œuvre existentialiste, bien que Camus se défendît toujours d’appartenir à ce courant. Avant la version définitive de 1944, il existe une première version de la pièce en 1941. Cependant, la guerre montre à Camus qu’un nihilisme absolu n’est pas défendable, et l’amène à donner à la fois un tour plus politique à la pièce et plus de poids à certains personnages.

« Caligula » est le succès le plus durable d’Albert Camus au théâtre. Depuis sa création, la pièce est rejouée à de nombreuses reprises dans le monde entier : Paris, Londres, Dublin, Budapest, et même dans des pays comme l’Inde, le Japon et le Brésil.